Milei dénonce la « griffe intermédiaire » de l’État

Le candidat à la présidentielle argentine, l’économiste Javier Milei, a lancé de nouvelles critiques contre le fonctionnement des États tels que nous les connaissons. Plus précisément, de l’Argentin, qui, selon lui, est lié au socialisme depuis de nombreuses années.

Dans une interview avec le journaliste américain Tucker Carlson, qui s’est rendu en Argentine pour se rendre compte de la crise que vivent ses habitants, l’homme politique libéral a souligné que ce pays a adhéré aux idées promues par la gauche politique « depuis plus de 100 ans ». Cela a amené cette nation à s’incarner la métaphore de la grenouille, comme il l’a expliqué.

Selon Milei, qui affrontera en octobre Sergio Massa, Patrica Bullrich et deux autres candidats à la présidence de l’Argentine, le socialisme s’est répandu dans ce pays grâce à l’idée que là où il y a un besoin naît une droite.

Selon lui, c’est un problème « parce que les besoins sont infinis et que quelqu’un doit payer les droits ». « Et le problème est que les ressources sont limitées », a-t-il ajouté, expliquant que cette disparité génère un conflit dans la société argentinece qui se traduit par des crises économiques et sociales.

Il a assuré que les libéraux, comme lui, résolvent ces conflits avec le libre marché et la propriété privée, car ils « génèrent des mécanismes de coordination pour résoudre les soins dans la société ».

« Mais les socialistes n’aiment pas l’idée de la main invisible et ils préfèrent l’emprise de l’Etat », estime l’économiste. « Et ils le cachent derrière l’idée de justice sociale, qui est profondément injuste car elle implique un traitement inégal devant la loi, précédé de vol », a-t-il ajouté.

Milei, qui a remporté les élections primaires du PASO 2023 et est le principal opposant du parti argentin au pouvoir aux élections générales d’octobre.déjà a donné des signes publics de son rejet des idées du socialisme, qui est en Argentine depuis plusieurs années.

Auparavant, le candidat libéral avait répudié La société argentine était « infectée par le socialisme ». une doctrine politique promue par les hommes politiques de ce pays, selon Milei.

« Les politiciens sont une sorte de sociopathes qui veulent nous faire croire que nous sommes handicapés mentalement et dans tous les sens du terme, parce que nous ne pouvons pas vivre sans eux. En réalité, ce sont eux qui ne peuvent pas vivre sans nous », a déclaré Milei il y a quelques mois dans une interview sur la chaîne A24.

La crise en Argentine continue

Le rejet des dirigeants actuels par le candidat présidentiel Milei est lié à la crise économique que traverse le pays sud-américain. L’Argentine connaît une forte inflation qui a pour conséquence dans une énorme dévaluation monétaire avec un impact significatif sur les poches de ses habitants.

Sur le seul mois d’août, l’indice des prix à la consommation (IPC) s’est établi à 12,4 %. Il s’agit d’un chiffre extrêmement élevé en termes mensuels. et pas vu depuis des décennies, selon l’Institut national de la statistique.

Un exemple de cette crise économique a été rapporté par le journaliste Tucker Carlson, qui a visité l’Argentine pendant plusieurs jours pour vérifier la situation difficile dans ce pays.

Carlson s’est rendu dans un bureau de change clandestin quelque part à Buenos Aires, la capitale, pour échanger 100 dollars contre des pesos argentins. La surprise pour le communicateur fut lorsque Il a reçu en échange plus de 7 liasses de papier-monnaie argentin.

Bitcoin ne connaît pas de crise comme celle de l’Argentine

La crise que vivent les Argentins avec leur monnaie permet de mettre en évidence les caractéristiques du bitcoin (BTC), la première des monnaies numériques. Cet actif est anti-inflationniste et ne se déprécie pas avec le temps. Plutôt, Sa valeur augmente en raison de sa rareté et de la demande croissante.

De plus, le Bitcoin est une forme de monnaie antiétatique qui va à l’encontre du contrôle que les gouvernements exercent sur la gestion de l’argent. Pour cette raison ha gagné la sympathie de Javier Milei, le candidat présidentiel de l’Argentine.

En janvier de cette année, Milei a affirmé que le BTC était une « réaction naturelle » à « l’arnaque des banques centrales », accusées d’être les principaux promoteurs des crises économiques des pays, en raison de mauvaises décisions. en termes de politique monétaire.

Outre l’intérêt de Milei, les attributs du bitcoin ont permis créer une base d’utilisateurs et une communauté croissante en Argentine, qui est actuellement le 15ème pays au monde avec le taux d’adoption du BTC et d’autres crypto-actifs le plus élevé, selon la société d’analyse blockchain Chainalysis.