
Les pays qui composent le G7 se sont engagés à appliquer une « réglementation efficace » pour contrôler et superviser les marchés du bitcoin (BTC) et de la crypto-monnaie, y compris tous les services écosystémiques associés.
Cela a été déclaré dans une déclaration commune publiée au cours du week-end, après que les dirigeants de l’une des plus importantes organisations multilatérales au monde tenir une réunion avant le Sommet du G7qui sera la semaine prochaine.
Le G7 regroupe les pays ayant les plus grandes économies du monde, comme le Canada, la France, l’Allemagne, l’Italie, le Japon, le Royaume-Uni et les États-Unis.
Comme le souligne le groupe dans la lettre, les règles de contrôle et de surveillance du marché du bitcoin seront sur la base des recommandations du Conseil de stabilité financière (FSB). Ces normes devraient être publiées en juillet de cette année, selon le G7.
«Nous nous engageons à mettre en œuvre des cadres réglementaires et de surveillance efficaces pour les activités et les marchés des crypto-actifs, ainsi que pour les pièces stables, qui soient conformes aux recommandations, normes et orientations du FSB», déclare l’organisation.
Le G7 soutient les réglementations du GAFI
Le G7 a exprimé sa Appui au Groupe d’action financière (GAFI) et ses actions pour la régulation de l’écosystème des cryptomonnaies.
Ce soutien est accordé « au vu des menaces croissantes d’activités illégales », précise le G7 dans son communiqué.
« En particulier par des acteurs étatiques, y compris le vol d’actifs cryptographiques pour financer la prolifération d’armes de destruction massive, les attaques de ransomwares, le financement du terrorisme et le contournement des sanctions », fait valoir le G7.
Sans les citer, le G7 faisait implicitement référence à la Russie et à la Corée du Nord, pays qui ont été accusés d’utiliser la crypto-monnaie à des fins lucratives des crimes indiqués ci-dessus.
Selon le Groupe des Sept, soutenir la mise en œuvre de la règle de voyage du GAFI et d’autres normes sur les actifs virtuels. Ce règlement oblige les échanges à montrer les informations privées des utilisateurs qui effectuent des transactions de plus de 1 000 euros.
Le G7 précise que, compte tenu des risques et crimes susmentionnés, s’engager à « la mise en œuvre rapide et efficace des normes du GAFI ». « Ce qui améliorera la capacité des pays à identifier et à attaquer les financements illicites », a déclaré le groupe.
Il est bon de rappeler que les pays européens que sont la France, l’Italie et l’Allemagne sont désormais obligés d’appliquer des réglementations au marché des crypto-monnaies, en raison de la loi MiCA récemment approuvée. On estime que ce règlement entrera en vigueur en 2024.
Ce n’est pas la première fois que le G7 exprime son intérêt pour un contrôle et une supervision accrus du marché des crypto-monnaies. En 2022, lorsque Terra et Luna se sont écrasés, le groupe a publié un article sur le « potentiel réglementaire mondial des crypto-monnaies ».
Et deux ans plus tôt, en 2020, le G7 indiquait que les échanges de bitcoins et de crypto-monnaies devrait appliquer les normes du GAFI « pour minimiser les ransomwares », comme le rapporte CriptoNoticias.