
Le fondateur en disgrâce de FTX, Sam Bankman-Fried (SBF), a été accusé d’avoir proposé des questions de sélection du jury trop longues et parfois intrusives pour son prochain procès pour fraude, ce que les procureurs américains jugent inutile.
« En revanche, le voir-dire proposé par le défendeur contient de nombreuses questions inutiles et chronophages, sollicitant souvent une discussion ouverte, ainsi que des questions répétitives, préjudiciables et argumentatives », indique un dossier récent.
SBF aurait tenté de contrôler le résultat du jury
Dans un récent dossier judiciaire, le gouvernement des États-Unis a soulevé des objections au processus de voir-dire proposé par Sam Bankman-Fried.
Le gouvernement exhorte le tribunal à adopter sa propre procédure de voir-dire plutôt que celle proposée par le SBF. Ils affirment que l’approche de SBF est répétitive, biaisée et controversée.
« Pour garantir que les jurés peuvent être justes et impartiaux quelle que soit leur expérience antérieure, qu’il s’agisse, par exemple, d’une exposition à la presse sur l’affaire, d’un incident antérieur en tant que victime d’un crime ou d’une carrière dans la crypto-monnaie. »
Les procureurs affirment que SBF pose des questions qui n’ont aucun rapport avec la sélection du jury.
« La défense pose de nombreuses questions ouvertes sur les opinions que les jurés potentiels se sont formées sur l’affaire », explique le dossier, ajoutant que SBF souhaite en outre savoir si les jurés peuvent « ignorer complètement » toutes les nouvelles qu’ils ont vues depuis la chute de FTX.
La tension monte avant le prochain procès
Les procureurs expliquent en outre que cela est inutile et invasif. « Cela est inutilement intrusif et va au-delà de l’objectif du voir-dire », indique le dossier.
Suite aux efforts continus déployés par SBF et son équipe juridique pour obtenir une libération temporaire de prison afin de mieux préparer son procès imminent pour fraude, la décision du juge Kaplan, le 13 septembre, a été de rejeter la demande de libération temporaire.
En outre, le juge les a informés que SBF n’a pas le droit de voir tous les éléments de preuve retenus contre lui.
Cela fait suite à l’affirmation de ses avocats selon laquelle l’ajout de millions de pages de preuves par les procureurs américains quelques semaines seulement avant le procès est injuste pour SBF et entrave sa capacité à bénéficier d’un procès équitable.
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