
La société de services publics du gouvernement du Québec, Hydro-Québec, a demandé la réaffectation de 270 mégawatts d’énergie réservés à l’extraction de crypto-monnaie, signalant une fois de plus la volonté d’une autre entité gouvernementale canadienne de réduire ou de modifier l’extraction de bitcoins dans le pays. En décembre 2021, le Canada avait 6,48 % du taux de hachage mondial selon le Cambridge Bitcoin Electricity Consumption Index.
Un article du magazine Bitcoin de 2021 détaille les divers défis réglementaires au Canada, ainsi que les opérations réussies qui continuent de prospérer dans le pays malgré ceux-ci. Récemment, le gouvernement de la province du Manitoba a imposé un moratoire de 18 mois sur les nouvelles opérations minières. Dans le passé, le Canada a connu un afflux important de mineurs cherchant à profiter de l’abondance d’énergie là-bas.
Selon un rapport du Wall Street Journal, « Hydro-Québec facture les tarifs les plus bas pour l’électricité industrielle en Amérique du Nord, avec des prix moyens au 1er avril de 3,93 cents le kilowattheure… Le coût moyen en Amérique du Nord est de 8,22 cents, selon Hydro-Québec.
La demande doit être approuvée par l’organisme de réglementation de l’énergie du Québec, la Régie de l’énergie du Québec, qui devrait être complétée dans les prochains mois. Cette décision ne restreindrait pas l’électricité aux entreprises existantes dans la province, mais pourrait avoir une incidence sur le développement et les investissements futurs dans la région.
La capacité des mineurs de Bitcoin à déplacer leur équipement permet aux opérations de se déplacer hors de la région vers des endroits plus conviviaux tels que le Texas ou le Wyoming, qui pourraient devenir d’excellents exemples du pouvoir d’une réglementation favorable. Cela a été démontré auparavant, de manière plus spectaculaire avec la migration du taux de hachage hors de Chine après leur interdiction de minage de bitcoins.