Comment Binance a-t-elle réagi aux demandes de divulgation complète de la SEC ?

Comment Binance a-t-elle réagi aux demandes de divulgation complète de la SEC ?

La Securities and Exchange Commission (SEC) a augmenté la mise dans son procès contre BAM Trading Services, qui exerce ses activités aux États-Unis sous le nom de Binance, avec un dossier judiciaire exigeant la divulgation de documents que la bourse a tenté de cacher au régulateur. .

Les régulateurs considèrent la publication des documents comme une mesure de bonne foi nécessaire et appropriée de la part de BAM. Mais les avocats de la bourse nient catégoriquement la pertinence et l’équité des demandes de la SEC.

La SEC demande davantage de divulgations à Binance

L’organisme de surveillance financière s’intéresse vivement aux fournisseurs de services vers lesquels Binance a pu se tourner pour obtenir des logiciels de garde de portefeuille et d’autres aides.

De l’avis de la SEC, BAM n’a pas répondu aux demandes d’informations des régulateurs. De son côté, Binance estime veiller aux intérêts des clients, ainsi qu’aux siens, en refusant de se conformer.

À la grande frustration de la SEC, des documents cruciaux qui auraient pu mettre en lumière cette récalcitrance ont été scellés. Il était donc difficile de prouver que Binance ne coopérait pas.

À la fin de la semaine dernière, la SEC a finalement obtenu qu’un juge fédéral se prononce en sa faveur. L’ordonnance du juge Zia M. Faruqui du 15 septembre exigeait la descellement de 16 documents et la descellement partielle de neuf autres.

Les documents dévoilés mettent en lumière les manœuvres juridiques par lesquelles BAM a tenté de garder secrètes ses affaires internes. Et hors de portée des médias, du public et surtout des régulateurs qui voudraient fermer définitivement Binance.

En savoir plus sur la longue guerre juridique menée par la SEC contre Binance et Changpeng Zhao ici.

Les problèmes de Binance se sont intensifiés depuis le début de sa querelle juridique avec la SEC. Source : Kaiko

BAM a rejeté les demandes « oppressives » de la SEC

L’un des éléments les plus révélateurs dévoilés par l’ordonnance du juge Faruqui est la « pièce à conviction 4 ». Cette pièce à conviction est un dossier déposé le 5 juillet devant un tribunal fédéral de Washington, DC, par les avocats de BAM des cabinets d’avocats Wilmer Cutler et Milbank.

Au cours de ce dossier de 31 pages, les avocats de BAM rejettent les demandes avancées par la SEC.

Les raisons du refus des demandes de la SEC varient. Mais, en substance, BAM accuse la SEC d’excès de réglementation. Ses avocats affirment que la SEC a outrepassé sa compétence et formulé des demandes vagues, excessives et même « oppressives ».

En lisant la pièce 4, il ne fait aucun doute que l’échange est jaloux de sa confidentialité. Et ne veut pas que la SEC mette le nez là où elle n’a pas le droit légal de le faire. Selon BAM, la SEC n’a pas seulement demandé des documents pertinents à son procès. Il a formulé une demande générale dépourvue de tout fondement juridique.

« BAM s’oppose aux demandes, les qualifiant de trop larges et indûment lourdes dans la mesure où elles prétendent exiger la production de ‘tous’ ou de ‘quelques’ documents lorsqu’un sous-ensemble de documents serait suffisant pour fournir les informations pertinentes », indique le dossier.

Un peu plus loin, les avocats exposent l’objection de BAM aux demandes « duplicatives ». Sans oublier les demandes de documents qui ne font plus partie des systèmes de données BAM actifs.

D’autres documents demandés par la SEC bénéficient du secret professionnel, affirment les avocats. D’autres encore contiennent des secrets commerciaux ou des informations personnelles sur les employés actuels ou anciens de BAM. Par conséquent, BAM n’a aucune obligation de remettre les éléments à la SEC.

Quelle est la distance entre les deux côtés ?

BAM et ses avocats ne contestent pas la SEC uniquement pour des raisons procédurales. Soit au motif que les régulateurs recherchent des documents contenant des données personnelles sensibles.

Au contraire, les deux parties ont de sérieux désaccords sur des questions de vérité juridique et métaphysique.

La pièce 4 montre clairement à quel point la SEC et le défendeur sont éloignés sur les questions abordées dans le procès. Les deux parties ne sont pas d’accord sur des points de fait fondamentaux. Comme le montre le passage suivant, ce qui s’est produit ou non est sujet à controverse.

« BAM s’oppose aux demandes dans la mesure où elles supposent l’existence de faits qui n’existent pas ou la survenance d’événements qui n’ont pas eu lieu », indique le dossier.

Les tribunaux, les médias et le public prêteront-ils une oreille attentive aux affirmations excessives de BAM ?

Après une série de victoires juridiques très médiatisées contre la SEC, le temps nous dira quel effet auront ces nouveaux documents publics. Tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de la salle d’audience.

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